Le Cèdre Bleu Pleureur de l'Atlas

Des ombres bienfaisantes...

Sous lesquelles se promener

En renfort - Cèdre pleureur de l’Arboretum, Châtenay-Malabry - Willy Labre

"Il est le plus grand du monde. Le cèdre pleureur de l’Arboretum de la Vallée-aux- Loups couvre 680 m2. Les étais qui maintenaient ses branches maîtresses ont été remplacés par des sculptures de l’artiste Francis Ballu. Une trentaine de stalagmites, oeuvres d’un homme pour soutenir celle de la nature."

Le Cèdre Bleu Pleureur de l'Atlas - Arboretum de la Vallée-aux-Loups

A quelques minutes de Paris, loin de la foule, se cache un arbre majestueux, le Cèdre Bleu Pleureur de l'Atlas. Oui-oui, vous avez bien lu de l'Atlas et non du Liban, star du parc de la Maison de Chateaubriand. 

Un arbre unique au monde

D'une hauteur de 14 mètres, nous parlons d'un arbre dont le tronc offre une circonférence de presque 5 mètres et dont les branches se répandent joyeusement sur près de 700m². Certes, il est balaise, il est costaud, il en impose le Cèdre Bleu Pleureur de l'Atlas... Mais poursuivons, parce que la taille n'est pas sa seule singularité, le Cèdre du Domaine départemental de la Vallée-aux-Loup est également un arbre rare. Il est né de la culture par bouturage d'une pomme de pin et celle-ci a fini par muter sous la main experte de Gustave Croux, célèbre pépiniériste de la seconde moitié du XIXème siècle et propriétaire du lieu.

Un clonage, une mutation en somme, qui a donné un arbre unique et singulier, la version « Pleureur » du Cèdre Bleu de l'Atlas. Encore aujourd'hui, tous les spécimens du Cèdres sont des boutures réalisées à partir de du premier exemplaire de Châtenay-Malabry. L'arbre mutant aux reflets bleus trône donc fièrement au coeur du parc départemental de la Vallée-aux-Loups et de l'Arboretum. Sur une surface équivalente à un terrain de tennis, le Cèdre prospère depuis 150 ans.

Une star au milieu de plusieurs centaines d'espaces d'arbres rares

Sous un dôme de branches noueuses, épaisses et lourdes, qui sont inexorablement attirées par le sol, on peut s'y abriter et y flâner grâce à des sculptures en résine venant soutenir les branches charpentières. Créée par le sculpteurs Francis Ballu, une trentaine de stalagmites sont donc installées depuis 2011. Parfaitement intégrés à leur environnement, ces étais épaulent l'arbre majestueux et permettent de maintenir son port pleureur en toute sécurité pour les promeneurs. Entre Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry, le parc de la Maison de Chateaubriand, l'Arboretum mais aussi l'Île Verte constituent une terre de vadrouille hors du temps, où la marche le long de sentiers arborés, les flâneries botaniques et autres promenades romantiques au fil de petits jardins sont de mise...A quelques encablures de Paris, le dépaysement est garanti au coeur d'un patrimoine paysager et horticole unique.

Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups (c) CD92/Ufly

La Maison de Chateaubriand

En 1807, Chateaubriand publie un article dans lequel il condamne le despotisme de Napoléon. Celui-ci le contraint à un exil loin de Paris. Chateaubriand choisit de se réfugier au coeur de la Vallée-aux-Loups et de s'installer dans une demeure à laquelle il donnera au fil du temps une empreinte toute personnelle. Lieu emblématique du romantisme, la Maison de Chateaubriand se découvre entre nature et écriture à l'arrivée des beaux jours...


Une journée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups

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Maison_de_Chateaubriand_Vallée_aux_loups
87 rue de Chateaubriand
92290 CHATENAY-MALABRY

Salon de thé
Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups
92290 CHATENAY-MALABRY

Vallee_Loups_PassMalin_Web.png
102 rue de Chateaubriand
92290 CHATENAY-MALABRY

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