En 1929, Villeneuve-la-Garenne se sépare de Gennevilliers et devient autonome. Plus jeune commune du département, elle est bordée par la rive gauche de la Seine, face à l'Ile-Saint-Denis.
Au XIXe siècle, ce quartier de Gennevilliers croît rapidement grâce à la construction d'un pont suspendu permettant de le relier à Saint-Denis puis à Paris avec l'arrivée du chemin de fer. Ce pont, utilisé jusqu'au début du XXe siècle, a inspiré de nombreux peintres impressionnistes notamment Alfred Sisley qui le peignit en 1872. Ce hameau voit le développement du canotage, de guinguettes, de cafés, de restaurants selon le modèle de plusieurs villes des bords de Seine comme Asnières-sur-Seine, Gennevilliers ou Colombes...
L'essor de son industrialisation amène l'implantation de différents laboratoires pharmaceutiques avec l'usine Rhône-Poulenc ou les établissements Mouneyrat. Les années 1960 voient la multiplication des chantiers de construction d'immeubles HLM dans la zone nord, avec en particulier la résidence "La Caravelle", architecture de Jean Dubuisson. Célèbre architecte de son époque, il est également l'auteur de l'ancien Musée des Arts et Traditions Populaires dans le Bois de Boulogne conçu en 1969.
Ne pas évoquer la nature pour Villeneuve-la-Garenne serait tronquer l'identité du lieu. Berges aménagées, faisant face à des maisons XIXe et XXe siècles, parc départemental des Chanteraines, espaces verts, squares, plans d'eau et bassins lui donnent une atmosphère reposante et propice à la promenade.
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